Selon lui, de nombreux étrangers effectuent illégalement des travaux de topographie au Xinjiang, au Jiangxi, à Shanghai, dans la chaîne de montagnes Changbai (nord-est), ainsi que dans les régions du sud-ouest, du centre et du nord. « Cela représente de grands dangers latents pour la sécurité de l'État. Ils cherchent à se procurer des renseignements dans trois domaines. Sur le plan militaire, les aéroports maintenant une capacité de combat, les ports, centres de commandements des villes et bases militaires. Sur le plan politique, les résidences des hauts dirigeants et leurs lieux où ils pourraient se rendre en déplacement. Et sur le plan économique, de grandes raffineries ou centres de fabrication, ainsi que des édifices emblématiques ou sensibles », explique-t-il.
Selon lui, ces étrangers connaissent, à travers la topographie illégale sur place, d'une part précisément la longitude et latitude, et d'autre, des renseignements sur la démographie, la construction routière, les infrastructures, etc.
Selon lui, les topographies fréquentes des étrangers sur place s'expliquent par le développement rapide, la mobilité augmentée de la population, l'apparition sans cesse d'autoroutes et de voies ferrées à grande vitesse.
« Il est interdit aux étrangers d'entrer dans certaines zones en Chine. Cependant, ces “topographes” illégaux y entrent souvent en qualité de touriste ou d'expert », révèle M. Jiang.
« Certains pays établissent, à travers des investissements en Chine ou des projets de coopération, des organismes ou bureaux autour d'installations militaires ou politiques sensibles. Ces organismes étrangers n'ont pas de rentabilité, et visent en réalité à collecter des renseignements. Par exemple, il existe nombre de telles organisations autour du port militaire de Hainan (sud) », analyse-t-il. |
Des organismes étrangers cherchent à s'approcher ou à pénétrer dans des zones interdites, à travers le parrainage d'écoles primaires, ajoute-t-il.
M. Jiang affirme que la Chine renforce le contrôle de la topographie pour empêcher la fuite de données géologiques.
« Mais, le problème est que des organismes étrangers effectuent, sous prétexte de recherches académiques ou de coopération économique, des études topographiques en Chine, tandis que des autorités locales ou des experts coopèrent avec eux, soit en raison d'un manque de conscience de la nature secrète de ces données, soit pour assouvir des intérêts immédiats », explique-t-il.
« La Chine doit désormais renforcer l'application de sa loi sur la topographie et la cartographie, afin de préserver la sécurité et les intérêts de l'État », souligne M. Jiang.
french.peopledaily.com.cn