Implanté sur une superficie de 40 000 m², aux Pins maritimes à Alger, l’hypermarché Ardis, appartenant au groupe Arcofina Holding, devrait connaître prochainement une importante extension. C’est ce qu’a annoncé, hier, le président-directeur général du groupe, Abdelouahab Rahim, à l’occasion de la clôture de l’emprunt obligataire lancé, en 2009, par la filiale Dahli. Selon lui, il s’agit de transformer l’hypermarché en un « Mall Algeria » sur une superficie trois fois plus grande, soit 120 000 m². Le groupe, qui ambitionne d’ouvrir 19 hypermarchés à travers le territoire national, a annoncé l’ouverture, en avril prochain, de l’hypermarché Ardis d’Oran, avec une opération de recrutement de pas moins de 500 employés. « Nous prévoyons également la construction d’autres infrastructures similaires à Tizi Ouzou, Ouargla, Ghardaïa, Biskra et dans d’autres wilayas du pays, mais leur réalisation dépendra essentiellement de la disponibilité du foncier », a précisé Abdelouahab Rahim. Ce dernier a rappelé que son projet immobilier, Alger Médina, suit son cours, notamment pour ce qui est des deux tours de l’hôtel et de la marina, dont les travaux ont déjà commencé.
Pour ce faire, faut-il rappeler, Dahli Spa avait lancé un emprunt obligataire grand public pour un montant de 8,3 milliards de dinars. Elle n’en a récolté cependant que 2,36 milliards de dinars. « Nous avons opté pour l’épargne publique afin de permettre aux citoyens de participer à l’édification de cette infrastructure, les faire impliquer dans sa réalisation et de profiter, par là même, des retombées financières du projet », a indiqué le même responsable.
S’agissant des futurs projets inscrits dans l’agenda du groupe, le patron d’Arcofina a annoncé d’abord avoir abandonné, en commun accord, le projet de réalisation de l’usine de montage de véhicules, en partenariat avec la firme automobile publique chinoise FAW. Sans trop s’attarder sur les raisons de cette décision, Abdelouahab Rahim a indiqué que ce projet « est remis à plus tard », mais que d’autres projets, dans le domaine industriel, verront le jour avec des opérateurs chinois. En sa qualité de président de l’Union nationale des investisseurs, Abdelouahab Rahim n’a pas jugé utile, non plus, de trop commenter l’actuelle stratégie économique des pouvoirs publics, se contentant seulement de dire que « le gouvernement fait de son mieux et nous restons optimistes ». Pour lui, le plus important, aujourd’hui, est d’« encourager l’investissement national, créateur d’emplois et de richesses».
Lyes M.
El Watan - Mercredi 6 janvier 2016