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vendredi 6 avril 2012

Chalghoum Abdelhak, specialiste en Genie Parasismique


CHALGHOUM ABDELHAK
SPÉCIALISTE EN GÉNIE PARASISMIQUE

Les grands ouvrages conçus sans normes parasismiques
Les ponts, les trémies, les barrages, les ports ... qui ont été construits et qui sont en cours de réalisation a Alger, Oran et Constantine ne disposent pas de référentiel de calcul parasismique.

Cette problématique inquiète sérieusement le président de GPDS, M. Abdelhak Chalghoum, ingénieur en parasismique, et le PDG du CTC, réunis, hier, au centre d'EI-Moudjahid en compagnie des spécialistes du domaine, autour d'une conférence-débat ayant pour thème « la vulnérabilité des grands ouvrages spéciaux ».

M. Chalghoum a beaucoup regretté le fait que le maître d'ouvrage (les Travaux Publics) n'ait jamais sollicité leur institution avant de concevoir les grands ouvrages. « Si les habitations aujourd'hui sont soumises au RPA-1999 actualisé, les grands ouvrages par contre se conçoivent aujourd'hui sans expertise et sans auscultation de la part de nos ingénieurs, ce qui entraîne un véritable danger pour ces infrastructures stratégiques du pays en cas de catastrophes », a-t-il précisé.

Le directeur de GPDS lance un appel aux pouvoirs publics pour inciter le maître d'ouvrage à effectuer des expertises sur les grands projets spéciaux. Il demande également l'installation de commissions composées de scientifiques, capables de concevoir des référentiels de calculs parasismiques pour tout type d'infrastructure. « Il ne faut pas faire dans la précipitation, cette situation ne peut profiter à personne à long terme » déclare M. Chalghoum. L'établissement d'un référentiel de calcul parasismique fera gagner, selon lui, beaucoup de temps aux scientifiques et aux professionnels.

M. Chalghoum Abdelhak a saisi l'occasion pour présenter les résultats de l'enquête, effectuée par son équipe conjointement avec le CTC, sur les silos de céréales de Corso appelés les silos stratégiques du pays. Ces silos, rappelle-t-on, qui sont les réserves du pays en céréales en cas de guerre, de conflit ou de pénurie, ont été endommagés par le séisme du 21 mai 2003. Les pouvoirs publics et le PDG d'ERIAD ont, après le séisme, sollicité les ingénieurs algériens du GPDS et du CTC.




Hamid Azzouz - PDG CTC - CHLEF
www.ctcchlef.dz


Equipe du CTC EST


Le PDG d'ERIAD s'est montré très satisfaitJde cette enquête qui a duré 8 mois. Il déclarera que les travaux de réhabilitation de ces silos seront confiés à une entreprise nationale. Le coût global de la réhabilitation de cette infrastructure s'élève à 80 milliards de centimes. M. Chalghoum a précisé que si l'Algérie avait le référentiel de calcul, l'enquête aurait duré quatre mois seulement. Par ailleurs, le sismologue Loth Bounatiro, présent hier parmi les participants, a mis l'accent lors de son intervention, sur la nécessité d'ouvrir les canaux d'information aux scientifiques.

« Il faut respecter les théories et les avis des autres, même si on n'est pas d'accord », conclut-il.

Le Quotidien d'Oran lundi 27 decembre 2004


DOCUMENT TECHNIQUE RÉGLEMENTAIRE
DTR B C 2 48
RÈGLES PARASISMIQUES ALGÉRIENNES RPA 99 / VERSION 2003

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