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samedi 23 mars 2013

Etablissement de developpement des espaces verts d'Alger (Edeval)


Le champ d'action de l'Epic Edeval (Etablissement de développement des espaces verts d'Alger) couvre 28 communes relevant de neuf circonscriptions administratives. Le patrimoine à entretenir est constitué de 610 sites, totalisant 1 396 955 m2. D'après un document remis par Kamel Yacoub, chef de département des espaces verts (DEV), ce patrimoine englobe 11 parcs, 85 jardins, 36 places, 26 placettes; 368 points verts, 63 talus et 22 refuges et le traitement de 21 680 arbres d'alignement.

Outre les agents de soutien technique et le personnel administratif, l'effectif global de l'établissement, qui s'élève à 1330 employés, est composé majoritairement de jardiniers qualifiés, de jardiniers simples et de manoeuvres. Au plan d'action prévisionnel de l'année 2012, il est prévu d'engager 30 agents supplémentaires par rapport à l'exercice de l'année précédente, afin de parer à certaines carences constatées au niveau des unités opérationnelles. Pour concrétiser ce plan d'action établi en collaboration avec la tutelle, l'Epic compte sur deux principales structures : les unités opérationnelles et les pépinières.

Les premières se chargent de l'entretien des espaces verts et de toutes les tâches relatives à l'intervention directe sur terrain. Elles sont introduites dans les circonscriptions administratives de Sidi M'hamed, Hussein Dey, El Harrach, Bir Mourad Raïs, Bab El Oued, Bouzaréah, Chéraga, Baraki et Dar El Beïda. Les secondes produisent pour les besoins des espaces verts suivant le plan d'action qui détermine le budget. Dans la wilaya, on dénombre six pépinières implantées à Bab Ezzouar, El Alia, Belfort, Kouba, Ben Aknoun et Bouchaoui. « Nous travaillons en collaboration avec les centres de formation. Les gérants de ces institutions nous consultent, et nous on se charge de les éclairer sur certains volets et modules à intégrer dans la formation. L'établissement a incorporé des jardiniers qualifiés issus de ces centres et aussi des centres d'horticultures. J'ajouterai encore qu'une formation interne a été accordée à certains de nos agents », a précisé le chef du département des espaces verts.

TRAVAIL CONCERTÉ

D'après lui, les activités à entreprendre s'inscrivent dans le cadre d'une tripartite englobant l'APC, la circonscription administrative et la wilaya. « Sans dérogation préalable de la tutelle, il est strictement interdit de prendre en charge des travaux en dehors du patrimoine », a-t-il indique. Toutefois, pour mieux identifier les principaux végétaux ornant les différents sites, un déplacement à la pépinière de Kouba s'est avéré fructueux. Les plantes produites sont répertoriées suivant une classification par famille. Citons, entre autres, les annuelles, les bisannuelles, les plantes de bordures, les plantes vivaces, les arbustes et les conifères. « Notre objectif est de réhabiliter Alger à travers les espaces verts. Dans les ronds-points, vous remarquerez plus de couleurs, c'est notre travail et c'est au public de juger. Une fleur dans un jardin est destinée à tout le monde et non à une élite. Il n'y a pas plus démocratique qu'un espace vert. Il accepte tout le monde avec équité. Parfois, des indélicats saccagent certains espaces, mais ce n'est pas une raison de s'arrêter. Nous replantons, car notre travail est artistique », a soutenu le technicien paysagiste R. Metref. Pour sa part, le chef de département des espaces verts a fait remarquer que l'entretien des plantes n'est pas aisé. Aux mauvaises conditions s'ajoutent d'autres aléas. « Ignorant les aléas, certains nous font endosser à tort la responsabilité de quelques dégradations. Cela ne nous a pas empêchés de lancer une campagne de vulgarisation à l'intention des écoliers pour leur permettre de découvrir le règne végétal et son importance. C'est un travail qui se fait à long terme. Mais dans les autres parcs, les actes de vandalisme connaissent une tendance à la baisse. Au parc Sofia, un vol de végétaux nobles a été enregistré, et en cas d'infraction, nos agents essayent de ramener les contrevenants à la raison, mais ils ne peuvent pas se substituer aux policiers bien qu'ils soient confrontés au danger des agressions », a encore expliqué le gestionnaire. Si les sites classés catégorie 1 offrent une vue attrayante, d'autres sont décevants. Il incombe aux hautes autorités d'intervenir d'une manière efficace afin de mettre fin à tous les dépassements portant préjudice aux paisibles riverains.



« Il est malheureux de voir des visiteurs respectables chassés de ces beaux endroits à cause des comportements indélicats provenant des habitués des lieux. Une action réelle pouvant redonner à ces parcs leur lustre d'antan est vraiment attendue », a réclamé M. Ouhab, un botaniste abordé à l'entrée du parc de la Liberté.

Lamine H.
El Watan dimanche 13 mai 2012

L’EPIC/EDEVAL, crée le 12 juin 1995 par arrêté de monsieur le Wali d’Alger N° 460/DRAG/SAJC du 12 juin 1995, est issu de la restructuration des services publics de l’ex-CUC (conseil urbain de coordination d’Alger) de la wilaya d’Alger.

www.edeval-dz.com