Le Hamas a accusé, la semaine dernière, l'autorité palestinienne d’avoir espionné ses activistes au profit d’Israël pendant la guerre à Gaza, en utilisant notamment le programme Google Earth pour localiser des cibles. "Des officiers et des membres des services de sécurité de Ramallah ont chargé leurs agents (à Gaza) de surveiller les mouvements de la résistance dans la bande de Gaza", a affirmé lors d’une conférence de presse à Gaza, le porte-parole du ministère de l’Intérieur du Hamas Ihab al-Ghossein. "Ces informations ont été envoyées à Ramallah (QG de l'autorité palestinienne), puis transmises à l’ennemi (Israël) qui a visé des cibles sur la base de ces renseignements collectés avant et pendant la guerre", a ajouté le porte-parole. "A l’aide du programme Google Earth, ces groupes ont préparé des cartes pour localiser des mosquées, des institutions, des tunnels ou des ateliers. Ils les ont envoyées à leurs responsables dans les services de sécurité en Cisjordanie juste avant la guerre", a affirmé Abou Abdallah à l'AFP.
D'un autre côté, les armées seraient bien idiotes de ne pas exploiter Google Earth. En septembre 2008, les États-Unis mettaient sur orbite un satellite baptisée GeoEye-1. Une longue vue avec de gros morceaux d'espionites US à l'intérieur payée par Google. Des américains qui avaient tapé sur les doigts du moteur de recherche, en mars 2008, alors que des employés de la firme américaine étaient pris en train de filmer dans une base militaire... pour le compte de Google Earth. "Nous n'avons pas de problème vis-à-vis de Google Earth, c'est un instrument très utile, mais quand ils sont sur une base, ils prennent des images détaillées des points de contrôle, des bâtiments du quartier-général, des installations de sécurité... Et cela pose un risque opérationnel" confirmait à l'époque un porte-parole de l'US Army.
Google Earth, un allié israélien pendant la guerre à Gaza- Watch more Videos at Vodpod.
Lors de ce même mois, en Angleterre, des manifestants étaient parvenus à grimper sur le toit du Parlement de Londres afin de déployer des banderoles contre l'extension de l'aéroport de Heathrow. En octobre 2007, La presse Israélienne se faisait des gorges chaudes sur la nouvelle mise à jour de Google Earth qui montraient des détails précis d'infrastructure de l'armée de Tsahal. Bases militaires, Ministères et le réacteur nucléaire de Dimona. En 2007, sous-marin Chinois et Américains pouvaient être espionnés via Google mais aussi la map de Microsoft. |
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