Les catastrophes habituellement appelées « naturelles » augmentent en intensité et en fréquence dans le monde. Ces dernières décennies, la dégradation de l'environnement en Afrique a été un sujet préoccupant et traité dans beaucoup d’ouvrages. Cette dégradation résulte de l’interaction entre les processus naturels, en pleine évolution et les pressions humaines sans précédent, couplées à une absence d’aménagement. Ce s deux facteurs sont étroitement liés, dans bon nombre de pays comme au Sénégal, à un troisième facteur à savoir une démographie galopante. La situation préoccupante de l’environne ment, au Sénégal, est très fortement liée à un retour des pluies, à une urbanisation soutenue, à une forte pression sur la zone inondable avec des activités agricoles et avicoles mais surtout à la non-application des textes du cadre institutionnel et légal. Néanmoins, ce retour des pluies, pour l’agriculture rurale, constitue une aubaine tant pour la zone sahélienne que pour les régions intérieures mais une contrainte pour les Niayes urbanisées avec la région de Dakar marquées par une forte imperméabilité du sol.
Cette situation s’est aggravée, au cours de ces dernières années, au point que les chercheurs, les pouvoirs publics évoquent, désormais, l’irréversibilité de la situation.
www.seneweb.com
annagueye.blogspot.com
www.xalimablog.com