En l’espace d’un siècle, la population mondiale a été multipliée par six. Le nombre de ruraux est resté relativement stable, alors que la totalité de l’accroissement s’est concentrée dans des villes de plus en plus tentaculaires. Cette urbanisation des sols détermine des modes de vie, de production et de consommation spécifiques.
Les légitimes exigences du plus grand nombre, en matière de confort et de santé, entraînent d’ores et déjà des niveaux de besoins en énergies et en matières premières, incompatibles avec le développement durable. Il faudrait "plusieurs Terre" pour assurer le bien-être d’une population toujours plus nombreuse.