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jeudi 8 avril 2010

Technologies pour le leve de monuments historiques


Relever un ensemble architectural signifie en connaître la complexité, étudier et comprendre la genèse géométrique d’où naissent formes et volumes, analyser les rapports entre les différents éléments qui le composent, vérifier la consistance de sa matière et son état de conservation.



Incontournable point de départ et outil de base pour les spécialistes (ingénieurs, architectes, archéologues... ) le lever fournit les données nécessaires à la connaissance de la situation structurale d’un édifice (un ensemble / monument / objet) et de son état de conservation / détérioration à un moment donné, et permet par exemple de planifier correctement une adéquate intervention de restauration / reconstruction historique ou encore de réaliser des élaborations bi-tridimensionnelles de qualité.





Dans ce mémoire, un monument archéologique significatif quant à valeur historique et complexité (l’Arc honoraire d’Auguste, en Vallée d’Aoste, Italie) a été, en prévision de sa restauration, d’abord encadré topographiquement au théodolite et ensuite relevé par deux procédés différents: la photogrammétrie et le laser scanner 3D.

L’utilisation de ces deux techniques sur le terrain nous a permis de mettre en lumière, au-delà de leurs caractéristiques, les avantages, le potentiel et les inconvénients de chacune en termes, par exemple, de contextes/situations d’application et conditions de travail, coûts, temps et résultats.

Les méthodes utilisées ont donc été, plus que théoriquement analysées, concrètement appliquées, dans le but d’un côté d’obtenir un/des produit/s final/s de qualité (à la fois document/s et outil/s) le plus possible fiable/s, précis et prêt/s à l’usage et de l’autre de fournir des éléments de réflexion utiles à tous ceux qui devront opérer un choix quant à la/aux technologie/s la/les plus adéquate/s et intéressante/s à appliquer dans un contexte équivalent.